Comment j’ai découvert le minimalisme ?

Avant, on peut dire que j’étais une « matérialiste » car j’aimais posséder des choses. Mais ça c’était avant de découvrir le minimalisme. Cet état d’esprit m’a permis de trouver une certaine forme de liberté et de paix intérieure vis-à-vis des objets. Être minimaliste, c’est se concentrer sur l’essentiel, sur les moments qui comptent le plus dans nos vies.

Bureau minimalisme

Posséder pour avoir toujours plus.

Avant de découvrir le minimalisme, j’étais quelqu’un qu’on pouvait considérer comme « matérialiste ». J’aimais posséder des choses. J’adorais les objets, je collectionnais pas mal de choses comme des pièces, des timbres, des Legos, des bandes dessinées… . Je pensais que ces collections représentaient un investissement, et que je pourrais les revendre plus tard. J’aimais aussi exposer certains objets, simplement pour montrer aux gens un aspect de ma personnalité.

A Noël, j’aimais recevoir des objets parce que c’était quelque chose qui durait dans le temps. C’était physique, je pouvais le toucher et le voir aussi souvent que je le voulais. Si je recevais une chose immatérielle comme un bon pour un massage ou de la nourriture, j’étais un peu déçue. Je me disais c’était pas aussi bien qu’un livre.

Pour démontrer mon comportement absurde, je dirais même que mon pire cauchemar était qu’un incendie ravage mon appartement et que toutes mes affaires soient détruites. Ridicule…

Mes premiers pas dans le monde du minimalisme.

Heureusement, après avoir lu plusieurs livres de développement personnel, j’ai commencé à réfléchir aux différents aspects de ma vie. Je me suis questionnée par rapport à l’argent et à ce qu’il m’apportait, à ce que je voulais en faire. J’ai essayé de comprendre pourquoi je voulais gagner plus. C’est à ce moment là que j’ai réfléchi à mes habitudes de consommation. Est-ce qu’avoir une penderie pleine à craquer me rend plus heureuse ? Posséder la dernière console de jeux à la mode me permet-elle de mieux me distraire le week-end ? Ai-je vraiment besoin d’avoir deux téléphones de secours « au cas où on ne sait jamais si je perds mon téléphone actuel » ? Dois-je conserver tous les livres que j’ai acheté par le passé, même ceux que je n’ai pas aimé ?

En écrivant ces questions, je me rends compte que la réponse est non. Evidemment que non.

Le minimalisme au quotidien.

Désormais, j’ai une relation différente vis-à-vis des objets. Je n’ai pas arrêté d’acheter mais j’ai changé mes habitudes de consommation. J’achète moins, mais j’achète mieux. Je dépense mon argent pour des objets de meilleure qualité. J’essaie de maximiser les expériences qui, elles, resteront dans ma mémoire pour toujours. Maintenant, je prends le temps de réfléchir lorsque je prévois d’acheter quelque chose. Je n’achète plus sur un coup de tête et j’attends quelques semaines avant de faire un achat.

Pour éviter les moments gênants lors des occasions spéciales, où il est courant d’offrir un cadeau (je pense notamment à Noël et aux anniversaires), je fais de mon mieux pour informer mes proches sur mes nouvelles habitudes. S’ils insistent, je propose seulement des objets qui me sont vraiment nécessaires ou idéalement une expérience comme un repas dans un restaurant ou un massage. Et à l’inverse, maintenant, je suis presque ennuyée quand je reçois un objet physique qui m’est complètement inutile. Je me demande alors où je vais le ranger dans mon appartement et j’imagine des plans pour m’en débarrasser discrètement.

Chaque année, je fais plusieurs fois des « gros » tris dans mon appartement. Je me suis séparée de plusieurs de mes objets qui ne m’apportent plus aucune valeur, voire qui m’apportaient un sentiment négatif.

Et parfois, un jour au hasard, je me rends compte que je ne souhaite plus conserver tel objet. Comme si j’avais un déclic et que je comprenais que son temps dans mon appartement était révolu. Généralement, je le mets de côté et je m’en débarrasse (souvent je le vends) au bout de quelques jours pour être sûre de ma décision.

J’ai également fait le challenge des 30 jours, qui consiste à se débarrasser d’un objet le 1er jour, deux objets le 2ème jour, 25 objets le 25ème jour et ainsi de suite… Ce challenge, que j’ai découvert grâce aux Minimalist, m’a quand même permis de me débarrasser d’un peu moins de 500 objets ! Pour lire l’article qui résume ce défi, c’est ici : « Défi 30 jours de minimalisme : le bilan« .

La suite dans mon parcours de minimaliste.

Bien sûr mon chemin est encore long, je ne suis pas encore prête à faire rentrer l’ensemble de mon appartement dans 3 cartons de déménagement mais le processus est en place. Aujourd’hui, j’ai pu me débarrasser d’objets dont je ne pensais même pas me séparer un jour. Et je n’ai jamais regretté cette décision.

Mon prochain objectif est de réduire drastiquement ma garde-robe. Je n’ai plus envie de passer du temps à réfléchir à ce que je devrais porter chaque matin. Bien que j’ai largement diminué mes achats, il m’arrive encore d’être plantée devant mon placard en pensant que je n’ai rien à me mettre. Finalement, je repars toujours avec le même tee-shirt noir que je porte chaque semaine…

Je suis convaincue qu’on peut être heureux avec peu, seulement avec l’essentiel. Le minimalisme, que je perçois avant tout comme un état d’esprit, m’a permis de trouver plus de temps pour les choses qui comptent vraiement.

3 réflexions sur “Comment j’ai découvert le minimalisme ?”

  1. Ping : Comment le minimalisme a changé ma vie.

  2. Ping : Investissements et écologie, incompatibles ?

  3. Ping : Le paradoxe du choix ou pourquoi vous ne serez jamais satisfait.

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