L’Essentiel du Jeudi #28 – 1er FEVRIER 2024
Combien est assez ? La quĂŞte infinie đź’¸
Temps de lecture : 7 minutes
Tu t’es dĂ©jĂ demandĂ© pourquoi, mĂŞme avec tout ce que l’on possède, on cherche Ă avoir toujours plus ?
On court sans cesse après le prochain achat qui pourrait tout changer.
La prochaine voiture, le prochain iPhone ou le prochain voyage.
Combien d’entre-nous avons déjà pensé : « Encore ça, et après c’est bon je serai heureux et j’aurais assez. »
Balivernes.
Une fois que l’on obtient cette nouvelle chose, une nouvelle quête apparait quelques jours plus tard.
C’est un cycle sans fin.
Mais alors pourquoi, malgré tout ce que nous avons, cherchons-nous à avoir toujours plus ?
Dans cette newsletter, nous allons explorer les raisons derrière cette quĂŞte infinie du “toujours plus”. Nous aborderons ces questions dĂ©licates, celles que beaucoup Ă©vitent ou n’osent pas se poser…
Et qui sait, peut-être qu’au passage tu pourras y gagner bien plus que quelques euros à la fin du mois… ?
L’euphorie du début
Tu te souviens de ton premier salaire ?
Ce sentiment d’excitation, de te dire que tout Ă©tait possible et qu’avec ça, tu pourrais tout faire !
Ma tête lorsque je suis allée à la Fnac avec ce premier salaire
Mais que s’est-il passĂ© ensuite ?
DĂ©sillusion.
Arnaque mĂŞme !
Ce n’est pas assez !
Les mois passent, et petit Ă petit, ce salaire ne semble plus suffire.
Tu veux une nouvelle voiture, un appartement plus grand ou des vacances plus “luxes”.
Et le pire, c’est que ce sentiment d’insatisfaction ne finit jamais.
Tu gagnes 1’000€ par mois ? Très vite, tu penses à gagner 2’000€.
Tu gagnes déjà 2’000 € ? Finalement, tu te rends compte que ce n’est pas assez pour être tranquille et tu cherches à gagner 4’000€
Tu gagnes 4’000€ par mois ? Tu envies dĂ©jĂ les personnes qui touchent 10’000€ par mois.
Dès qu’on atteint un but, on regarde déjà le prochain palier.
Comme si nous Ă©tions incapables de nous satisfaire de ce que nous avons.
D’ailleurs, beaucoup disent que l’être humain est un éternel insatisfait.
Pas faux.
Mais alors pourquoi, même quand on atteint nos objectifs, le bonheur semble-t-il si éphémère ?
Ah l’humain, cet animal fascinant…
Une partie de la réponse réside dans nos biais cognitifs et la façon dont notre cerveau réagit aux récompenses.
Tu rĂŞves d’une nouvelle montre, et quand tu l’obtiens enfin, tu ressens un pic de joie ?
Mais avec le temps, cette montre devient juste un objet comme un autre.
L’excitation du dĂ©but s’estompe.
C’est l’adaptation hĂ©donique.
Un mot savant pour finalement dire qu’on s’habitue vite aux bonnes choses.
Et à terme, ces choses perdent leur capacité à nous rendre heureux.
Autre raison, la dopamine.
Chaque fois que tu fais un achat, ton cerveau libère de la dopamine, te procurant un sentiment immĂ©diat de plaisir. C’est addictif.
On finit par associer le bonheur Ă l’acte d’achat, et non Ă l’objet achetĂ©.
Ces deux phénomènes nous poussent à rechercher sans cesse de nouvelles sources de plaisir.
On pense Ă tort, que la prochaine grosse acquisition changera tout, alors qu’en rĂ©alitĂ©, ce sentiment de satisfaction est souvent de courte durĂ©e.
Bon ne rejetons pas toute la faute sur notre cerveau. Ce n’est pas le seul fautif dans l’histoire.
Bienvenue à notre chère amie, la surconsommation
Mous sommes en moyenne confrontés à 1200 publicités par jour (source).
Même si tu es plutôt résistant, je suis sûre que tu as dû craquer au moins une fois ou deux.
On accumule des objets, souvent plus pour le statut qu’ils reprĂ©sentent que pour leur utilitĂ© rĂ©elle.
On nous vend l’idĂ©e qu’un nouvel achat nous rendra plus heureux, plus rĂ©ussi, plus aimĂ©.
On est constamment en train de comparer notre réussite à celle des autres.
Nombre de likes, de livres dans une bibliothèque, salaire Ă la fin du mois… c’est comme si notre valeur personnelle Ă©tait mesurĂ©e Ă cette Ă©chelle invisible de succès et de statut.
Dans une sociĂ©tĂ© oĂą la rĂ©ussite est souvent mesurĂ©e par ce qu’on possède, il est facile de se laisser entraĂ®ner dans cette spirale infinie.
Cette poursuite constante de biens matériels a un impact profond sur notre perception du bonheur.
On se retrouve à courir après un idéal de bonheur qui semble toujours hors de portée…
Bon Margaux, on fait quoi alors ?
Longue vie au minimalisme!
En prenant du recul sur les influences de consommation et les biais psychologiques de notre cerveau, on peut commencer à redéfinir notre propre conception du bonheur.
Un bonheur moins matériel, plus authentique.
Le minimalisme te permettra de déterminer ce qui est vraiment important dans votre vie.
En essayant de vivre une vie plus intentionnelle et en achetant seulement des choses qui ont de la valeur.
C’est à ce moment là que tu pourras réfléchir à tes habitudes de consommation.
Est-ce qu’avoir une penderie pleine à craquer te rendrait vraiment plus heureux ?
Est-ce posséder une grande télé te permettait de mieux te distraire le soir et les week-ends ?
Est-ce que posséder le dernier iPhone t’aidera à passer des moments de meilleure qualité avec tes proches ?
La réponse semble évidente.
Mais c’est une tout autre affaire lorsqu’il s’agit de rĂ©sister au prochain achat.
D’ailleurs, je pense que si j’avais pas découvert cette philosophie, j’aurais continué à en acheter toujours plus, à mesure que mon salaire augmentait.
Je n’aurais pas faire d’économies puisque tout l’argent que j’aurais pu gagner je l’aurais dépenser directement.
Et très certainement, qu’à cause ça, j’aurais continuer à me priver d’expériences comme partir en voyage ou aller dans des bons restaurants.
Tout ça pour acheter encore plus.
Un autre conseil ultra basique : pratiquer la gratitude
Si tu regardes un peu de contenu sur le développement personnel, c’est le conseil qui ressort à chaque fois.
Donc je ne vais pas m’attarder dessus.
Même s’il est évident que c’est terriblement efficace.
Prends un moment chaque jour pour réfléchir à ce que tu as et pour lequel tu es reconnaissant.
Et tu verras le bonheur est souvent déjà là , dans ton quotidien.
Et pour finir, pose-toi les questions qui font mal
Pour revenir sur l’exemple de l’augmentation de salaire, vouloir plus d’argent n’est pas nĂ©cessairement mauvais en soi.
Il faut simplement être conscient que ça peut devenir un cercle vicieux.
Ce qu’il faut, c’est être honnête avec soi-même à propos de combien d’argent on a vraiment besoin pour être heureux.
On est constamment en quĂŞte d’amĂ©lioration, de progression.
Et dans un sens, c’est positif.
Ce besoin d’aspirer Ă plus, il peut nous motiver Ă grandir et Ă amĂ©liorer notre vie.
Ça nous pousse à évoluer et à ne pas faire du surplace.
Mais le problème, c’est quand cette aspiration devient notre seul moteur.
Quand on est tellement obnubilĂ© par ce qu’on n’a pas, qu’on oublie d’apprĂ©cier ce qu’on a.
On se retrouve alors dans une spirale oĂą rien n’est jamais suffisant.
Alors il devient essentiel de se demander :
- A quel point ces aspirations sont-elles réellement les miennes ? Ou sont-elles motivées par le produit de la société ou de la pression sociale ?
- Ce que la société te vend comme source de bonheur, est-ce vraiment ce qui te rend heureux ?
- Quelles sont tes priorités dans la vie ? La santé ? La famille ? La croissance personnelle ?
- Qu’est-ce qui est vraiment « suffisant » pour toi ?
Bien sĂ»r, cette rĂ©flexion n’est pas facile.
Mais elle est essentielle.
Car en comprenant ce qui te rend vraiment heureux, ce qui est « suffisant » pour toi, tu commences à te libérer de la poursuite incessante de plus.
Grâce à ces réflexions, tu te retrouveras inévitablement avec plus d’argent et surtout plus de temps.
On se retrouve (peut-ĂŞtre) jeudi prochain,
Quand tu seras prĂŞt(e), je peux t’aider de trois manières :
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