Comment le minimalisme a changé ma vie.

Découvrez comment j’ai économisé (beaucoup d’argent) grâce au minimalisme. Dans cet article, je vous présente les trois choses concrètes que je n’achète plus depuis quelques années et qui m’ont permis d’améliorer considérablement mes finances.

Il y en a que trois types d’objets car ce sont les principaux. Je pense qu’ils représentaient bien un tiers de mes dépenses durant ma vie étudiante. Alors que je n’avais déjà pas beaucoup d’argent, j’arrivais assez facilement de me priver de sortir ou de manger au restaurant pour m’acheter plusieurs de ces objets.

économiser grâce au minimalisme

Merci le minimalisme.

A la fin de mes études, je me suis retrouvée presque à sec sur mon compte bancaire. Je m’en étais pas rendue compte sur le moment mais cet évènement a complètement boulversé la relation que j’ai avec l’argent.

compte bancaire 2019
L’état de mon compte bancaire en avril 2019…

Bien que désormais je gagne correctement ma vie, j’ai toujours ce besoin d’économiser mon argent. Je sais que je pourrais me faire plaisir mais je ne le fais pas parce que je préfère conserver cet argent.

Par conséquent, quand j’ai commencé à rechercher du travail, je regardais surtout les jobs qui payaient bien. Même si les tâches ou l’environnement de travail ne m’intéressaient pas vraiment, j’étais prête à « subir » le job pour gagner plus. Quel bel état d’esprit… 👍🏻

L’argent peut être motivant sur le court terme mais je pense que ce genre de mentalité ne m’aurait pas amené très loin dans la vie.

Heureusement, il y a quelques année, j’ai découvert le minimalisme. Grâce à cette nouvelle façon de voir les choses, je ne voyais plus l’argent comme un besoin urgent car je ne le dépensais plus dans des objets inutiles. J’ai finalement accepté un boulot dans une entreprise qui correspondait à mes valeurs avec beaucoup d’avantages, mais le salaire n’en était pas un. Bien au contraire.

Type d’objet n°1 : Les livres non lus

Comme beaucoup de personnes qui aiment lire, je préfère lire sur un support papier. J’aime toucher un livre et tourner les pages en avant en arrière. A tel point que j’en étais venue à acheter des livres simplement pour l’objet en lui-même. Je me retrouvais à acheter des bouquins que je ne lisais pas. Mais comme ces livres était présents dans ma bibliothèque, j’avais cette impression que je les avais lus.

Alors que non.

lire un livre canapé
J’aimais cette idée de moi en train de lire un livre, posée tranquillement sur le canapé alors qu’au final, j’étais en train de passer mon après-midi devant mon ordinateur.

Quand j’ai pris le temps d’y réfléchir, j’ai compris qu j’aimais l’image qu’ils renvoyaient de moi-même. Ça donnait cette impression que j’étais cultivée et que j’aimais des trucs intéressants. Mais au final, c’était que du vent, je n’étais pas cultivée parce que je n’avais pas lu une seule page de l’un de ses bouquins.

Maintenant j’ai deux règles concernant les livres.

La première c’est je m’autorise à avoir seulement deux livres non lus dans ma bibliothèque. Si je souhaite m’en racheter un nouveau, alors je termine d’abord ce qu’ils me restent à lire. Ou alors j’ai tenté de les lire mais ils ne me plaisent pas, et je les donne à quelqu’un.

J’ai aussi arrêté d’acheter des BDs, parce que ça prenait beaucoup de place. En plus de ça, ce genre de livre coûte très cher donc on se retrouve vite à dépenser beaucoup pour un temps de lecture assez faible.

Ma seconde règle est d’acheter le livre en format électronique lorsque j’ai le sentiment que je ne vais pas vouloir le relire. De cette manière, ça ne prend pas de place et je peux passer au suivant.

Type d’objet n°2 : Les habits et les chaussures

Quand j’étais plus jeune, j’habitais à la campagne. Je devais toujours demander à mes parents pour aller au magasin lorsque je voulais acheter de nouveaux habits. A 18 ans, j’ai eu mon propre appartement et je suis partie vivre dans une grande ville pour mes études.

Pour moi, c’était la découverte. Tous les magasins étaient accessibles à pied ou en bus. Je pouvais décider d’y aller tous les jours si j’en avais envie. J’avais également accès à une carte de crédit pour acheter tout et n’importe quoi en ligne.

achat en ligne

Et à partir de ce moment là, j’ai commencé à acheter de plus en plus d’habits et de chaussures… Mais le comble de tout ça, c’est que j’adorais ces nouveaux achats. Du coup, j’évitais de les porter pour ne pas les abimer.

Ridicule…

Maintenant la règle, que ce soit pour les chaussures ou les habits, c’est un qui entre, un qui sort. Comme ça j’évite de me retrouver avec des vêtements neufs que je ne porte pas.

Type d’objet n°3 : Les LEGOs

Pendant mon enfance, j’adorerais les Legos. Mes parents et mes grands-parents m’en achetaient régulièrement et j’ai commencé à en avoir beaucoup.

Et puis sont arrivés le collège et le lycée où ce n’était plus du tout à la mode de jouer aux Legos. Alors je les ai mis de côté dans des cartons à la cave.

Mais à l’université, allez savoir pourquoi, j’ai eu envie de les ressortir. A ce moment là, j’ai découvert que la marque vendait des Legos « Star Wars » et je suis devenue accro. J’ai commencé à en racheter. Beaucoup. Beaucoup trop…

J’ai également découvert qu’il y avait des adultes fan de Legos (des AFOL de leur petit nom). Ils construisent des maquettes incroyables avec des milliers de pièces. Certaines personnes ont d’ailleurs des chambres dédiées uniquement à leurs constructions.

Comme lors de ce salon du Lego, par exemple, où je m’étais rendue.

A mon tour, j’ai aussi eu envie de réaliser quelque chose avec ces Legos. J’ai commencé à mettre en scène des figurines et à en faire des photos. Le problème c’est que j’avais de plus en plus envie d’acheter des pièces. Sauf que ça représentait un budget important, surtout en étant étudiante.

Car les Legos ça coûte très cher, surtout ceux avec des franchises comme Star Wars ou Harry Potter.

photo lego star wars
photo lego dinosaure

Quand on est adulte, on n’a pas le même rapport vis-à-vis des objets. Petit, on veut des Legos pour jouer, construire et se raconter des histoires.

Adulte, on veut des Legos pour collectionner. Et ce genre de délire peut aller très loin car il est très difficile de se limiter. En plus, ils prennent énormément de place si on veut les exposer dans son salon (et la poussière c’est pire…). Ou alors on les stocke dans des cartons à la cave. Mais c’est bien dommage pour tout l’argent qu’on a dépensé.

Heureusement pour moi, il y a eu un achat, ou plus exactement un cadeau, qui m’a stoppé dans mon élan.

Un jour, mon ex m’a offert l’étoile de la mort en Lego. C’était le plus gros set que j’avais jamais eu avec environ 4000 pièces pour un prix de plus de 600 euros.

étoile de la mort lego
Depuis, Lego en a sorti des encore plus gros et encore plus chers évidemment…

C’était mon rêve d’enfant d’avoir une construction Lego de cette taille. J’étais aux anges 😍

Et lorsque je l’ai reçu, il s’est passé un truc. Je n’ai plus eu envie d’en racheter. C’était comme si mes pulsions d’en acheter et d’en avoir toujours plus s’étaient évaporées. Parfois ça vaut le coup de céder à ses fantasmes matériels pour ne plus en avoir envie par la suite.

Après je ne les ai pas banni complètement de ma vie. D’ailleurs ce set est toujours présent dans mon appartement, à la place de ma télé.

J’ai également conservé toutes mes figurines, parce que je trouvais dommage qu’elles soient stockés dans des cartons. J’ai donc créé deux cadres et je les ai mises dedans. Et ces cadres sont fièrement exposés dans mon salon.

cadre lego

Économiser grâce au minimalisme.

Le minimalisme n’aide pas seulement à faire de la place mentalement et physiquement. Il aide également à réduire ses dépenses et à avoir plus de temps. Je pense que si je n’avais pas découvert cette philosophie, j’aurais continué à en acheter toujours plus, à mesure que mon salaire aurait augmenté.

Je n’aurais pas fait d’économies puisque tout l’argent que j’aurais pu gagner je l’aurais dépensé directement. Et certainement que j’aurais continuer à me priver de faire des choses non matérielles comme partir en voyage ou aller au restaurant. Tout ça pour acheter encore plus d’objets, très souvent des objets que j’utilisais pas.

Heureusement pour moi, je ne suis pas tombée dans cette surconsommation et grâce à au minimalisme, j’ai eu la chance de vivre des expériences incroyables.

Gagnez plus d’argent en dépensant moins grâce au Minimalisme 💶

habitudes minimalistes

3 réflexions sur “Comment le minimalisme a changé ma vie.”

  1. Salut Margaux,
    super article et vidéo, comme d’habitude. Je suis aussi passé par là, minimalisme ou juste passage à l’âge adulte je ne sais pas mais il est fréquent qu’une personne revoit ses priorités à différentes étapes de sa vie, en tout cas c’est le sentiment que j’ai en parlant avec d’autres personnes de mon entourage, de tout âge et milieu.
    Cela m’a fait rire mais aussi un peu touché et rassuré de voir que je ne suis pas le seul à avoir eu la collectionnite aiguë des Lego (entre autre, je collectionnais aussi les jeux vidéos, consoles et accessoires, ainsi que les films en DVD/bluray), et moi aussi j’ai eu mon point de saturation avec un gros set Lego (la Nintendo en Lego pour le coup) que j’ai reçu, construit 1/3, puis arrêté pendant plus d’un an, pour finalement la retrouver dans la carton et la finir en 2-3 soirs d’affilées afin de l’admirer 5min et la mettre dans une boîte. Depuis j’ai supplié mon entourage de ne plus jamais m’acheter de Lego. Mais les enfants ont pris le relais, heureusement ils ont de quoi s’occuper un moment avec les tonnes de Lego de mon enfance récupéré chez les grands-parents.

    Quand aux jeux vidéos, je n’ai pas pu me séparer de ma collection au complet mais j’ai pu me résoudre à vendre certains jeux qui avaient largement plus de valeur marchande que la valeur sentimentale que j’y accordais. Sinon pour les nouveaux jeux, car je joue toujours quand j’ai le temps, c’est du 100% dématérialisé, tout est sur mes comptes online. Pareille pour les livres, musique, films… Mais même en dématérialisé il faut toujours faire attention à ne pas tomber dans la collection inutile, un jeu en solde à -80% dont j’ai toujours voulu jouer, sauf que si on ne l’avait pas acheté avant, on avait pas tant envie d’y jouer que cela, donc même si on l’a payé 5frs on a pas vraiment plus envie ni le temps d’y jouer après l’avoir acheté et il reste là in-joué dans sa collection, le seul avantage c’est que cela ne prends pas la poussière mais la dépense est bien là. Donc ça aussi je commence à y faire attention.

    Maintenant quand j’hésite à acheter un objet ou du contenu numérique, je m’achète des Bitcoin pour le même montant à la place et après si je suis d’accord de revendre mes Bitcoin un peu plus tard, c’est que j’ai vraiment envie d’y jouer/lire/regarder… souvent ce n’est pas le cas.

    1. Salut Eluc,

      Je te remercie pour ton commentaire.
      Ravie de voir que je ne suis pas la seule à avoir trouver la porte de sortie des Legos! Comme on peut le voir aussi avec ton exemple, il est parfois préférable de « craquer » et d’acheter cet objet qui nous fait tant envie. Ou alors pourquoi pas le louer quelques temps si c’est hors de prix (je pense à une voiture par exemple). Après cet achat, l’envie passe et on peut enfin passer à autre.

      Je te rejoins aussi concernant les achats dématérialisés. Même si j’avoue que j’ai encore dû mal à le faire pour tous les livres que j’achète. Le Kindle c’est sympa, surtout si tu lis en langue originale car tu peux avoir accès à un dictionnaire et aux traductions. Mais pour ce qui est de naviguer entre les pages c’est assez pénible, pareil pour retrouver une info dans le texte, ça ne vaut pas le support papier.

      Ta technique du Bitcoin semble efficace, en espérant que le cours ne chute pas au moment où tu souhaites finalement acheter cet objet 😄

      A bientôt,
      Margaux

  2. Ping : Les dangers du matérialisme et de la surconsommation

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